Définition officielle de l’acouphène retenue par l’AFREPA (Association Francophone des Equipes Pluridisciplinaires en Acouphénologie)
« C’est une sensation auditive sans stimulation sonore extérieure , identifiable par des caractères subjectifs ( grésillements, sifflements,….),intensité, fréquence timbre.. C’est un symptôme variable qui traduit un dysfonctionnement du système auditif ou d’autres structures pouvant intérférer avec lui. Le vécu de l’acouphène peut devenir désagreable voire invalidant sous l’effet de processus cognitifs, émotionnels, ou attentionnels, pouvant ainsi réduire la qualité de vie au quotidien. La prise en charge est possible via des compétences pluridisciplinaires (cf TASM Bordeaux) médicales et paramédicales et psychologiques (médecin otorhino, audioprothésiste , osthéopathie, sophrologie, psychologue). De nombreuses personnes ont parfois des acouphènes mais peu en souffrent."
Outre les appareillages permettant de corriger la perte d’audition, Il existe un appareillage diffusant un bruit « blanc » empêchant le cerveau de communiquer ce bruit et donc de le percevoir.
Le psychologue, prend en considération la personne dans sa globalité et considère le symptôme somatique comme un signe de déséquilibre entre le psyché et le soma, le psychisme n’ayant pas trouvé d’autre solution possible à ce qui lui fait problème.
Dans ce cadre-là, d’une réponse somatique produite par le psychisme, on peut constater que souvent les acouphènes sont liés à des évènements plus ou moins traumatisants de la vie du patient, l’inconscient ayant enregistré cette réponse somatique pour tenter de faire face à un conflit psychique. De plus, on constate que les acouphènes augmentent avec le stress.
Différentes pistes sont proposées pour aider le patient à résoudre ce problème d’acouphène, c’est-à-dire à lui permettre d’intégrer à nouveau ce bruit à son champ auditif personnel, et donc réduire voire faire disparaitre la gêne.
De sa place, le psychologue thérapeute (therapeuein en grec= soigner) accompagne le patient dans une relecture de son histoire afin de l’aider à faire des liens et l’amener plus ou moins consciemment à la résolution du conflit.
Avec l’hypnose il va tenter de retrouver les traces somatiques d’avant le traumatisme ou avant le nouveau codage inadapté mis en place dans le passé afin de permettre au patient de retrouver une intégration adaptée des bruits internes et de faire disparaitre la gêne.
On peut aussi guider le patient vers des techniques d’autohypnose qu’il pourra réutiliser chez lui régulièrement afin de favoriser une intégration plus adaptée de l’acouphène.
Par ailleurs, la sophrologie, l’osthéopathie, l’acuponcture, en synergie avec une démarche psychologique peuvent aider le patient à retrouver un confort de vie global, voire même le magnétiseur. La littérature dans ce domaine y associe aussi l’homéopathie et la phytothérapie.
Voici deux liens concernant l'acouphène:
https://www.acouphenes-bordeaux.com/geab/